Dès la première ligne du premier paragraphe "L'image" de "Pour une Philosophie de la Photographie" de Vilém Flusser, en édition française chez Circé, achevé d'imprimé en mars 2004, un lien très net s'instaure entre images et temps :
Les images sont des surfaces signifiantes. La plupart du temps,
Nous retrouvons un autre rapport à la plupart du temps dans le texte sur l'oubli figurant sur ce site même.
Concernant le rapport du programmeur à l'oubli, il est écrit :
Dans un langage de haut niveau (...), le programmeur ne prend pas en compte la plupart du temps,
Reste-t-il encore à définir ce que peut bien être - si d'essence il s'agit - cette plupart du temps... ELle semble ici tout à fait justifiée, la plupart du temps désigne la plus grande partie de la matière-temps disponible dans une machine programmable. Cette matière est constituée des cycles du ou des processeurs, qui scandent la circulation des paquets d'information au sein de la machine. Ce temps là n'est pas -disons, la plupart du temps- pris en compte par le programmeur dans un langage de haut niveau.
Gageons une analogie avec le terme plus-value défini comme :
1) Selon les théories libérales- Augmentation de la valeur d'un bien (ou d'un revenu) liée à une cause étrangère à toute transformation intrinsèque de ce bien (ou de ce revenu)(BERN.-COLLI Extr. 1976).
2) Selon les théories marxistes- Différence entre la valeur produite par l'ouvrier et la valeur de sa propre force de travail(THINÈS-LEMP. 1975).
La théorie libérale de 'la plupart du temps' la définirait comme l'augmentation de la quantité de temps d'une chose liée à une cause étrangère à toute transformation intrinsèque de cette chose.
La théorie marxiste, elle, propose 'la plupart du temps' comme différence entre la part de temps produite par l'ouvrier et son temps de travail.
bon.
Il y a sans doute quelquechose à trouver entre la plupart du temps et la lenteur.