''intervention du 5 au 9 janvier 2003 à l'école d'art de Mulhouse.''
w o r k s h o p n o n s t o p
- proposition-
Il y a des dimanche matins comme ça où on se lève et on se dit que la journée sera courte, on se mettra au lit à 9 heures. Arrive l'heure du dîner, on est en train de travailler, on se dit qu'on mangera plus tard. A minuit, on avale rapidement une quelconque assiette de féculents et on s'y remet... 8 heures du matin... On part au boulot avec en tête, exactement tout ce qu'on aurait encore à faire et on s'y remet à 17h30. Entre 8h00 et 17h30, la fabrique s'arrête.
Le w o r k s h o p n o n s t o p propose la construction d'un atelier pratique, permanent, et visitable par le public, qui pose les règles d'un jeu où les formes présentées doivent être visibles et sans cesse changeantes.
La fatigue rendra nécessaire l'usage d'outils capables de soulager le corps dans la production d'oeuvres. Dès le lancement du projet, des formes sonores seront démarrées et devront être entretenues pour garantir leurs évolutions. Nous travaillerons avec des outils de programmation simples, qui permettent la mise en place de dispositifs informatiques à l'aide d'ordinateurs (ou sans eux). En abordant les outils conceptuels de la programmation générative, nous nous donneront les moyens de concevoir des systèmes dits en temps-réel.
Plus concrètement nous aborderons des outils tels que pure-data ou max-msp, des environnements de développement qui autorisent la modification du programme pendant son exécution. Dans la mesure du possible, nous utiliserons aussi des systèmes informatiques indépendants (microcontrolleurs), semblables à des insectes jamais fatigués.
Pendant la durée du w o r k s h o p n o n s t o p, je propose que nous passions le maximum de temps sur les lieux (il n'y aura pas de 17h30...) et que le public puisse avoir accés à un état du travail à n'importe quel moment.
Toutes les armes seront permises, de la mise en boucle à l'écriture automatique.
retour vers De l'usage du monde